Fabulous Comete -J- Anglo-Arabe

Je venais de faire construir ce centre équestre mais des chevaux étaient déjà installés dans les boxs avant que je ne le sois complètement. Aucune nourriture, brosse, sellerie ou quoi que ce soit à proximité des boxs et de l'allée. Je devais donc partir d'un point avec tout mon équipement pour me rendre jusqu'aux boxs de mes chevaux. Chargées donc de plusieurs sacs de nourritures, chaudières, brosses et licous, j'ai tout de suite accroché ces derniers au boxs respectifs de chacun des chevaux. Débarassée de cette tâche, je suis arrêtée près du box de Fabulous Comete, ma jument pour les cavaliers les plus avancés. Je n'étais même pas prête à la monter, alors j'avais pris la décision de la sortir très souvent au pré en attendant d'avoir le niveau requis pour m'assurer qu'elle n'ait pas un trop plein d'énergie le jour venu. J'ai donc déposé ce que j'avais contre le mur opposé au box, j'ai pris la laisse bleu que j'ai attaché au licou de la même couleur, et je suis entrée dans le box, un morceau de pain à la main.
-"Salut belle jument! En forme?"
Elle raidit l'encolure de surprise, tourna la tête et les oreilles vers moi, intriguée. J'ai tendu ma main, et ses naseaux se sont mis à s'agiter. Elle semblait très interessée par le pain, mais tout de même méfiante envers le nouvel aliment. Elle s'approcha de quelques pas pour pouvoir mieux savoir de quoi il s'agissait, apparament totalement insouciante de ma présence.
-"Vas-y goûte, c'est délicieux. Il en encore tendre et peut-être même un peu chaud."
Elle se souvint soudainement de ma présence, mais semblait se questionner. Peut-être n'avait-elle pas encore confiance en moi. Elle s'approcha de nouveau et, l'encolure tendu, tâta de ses lèvres la nouvelle gâterie. Après quelque seconde, elle l'avala, satisfaite.
-"Très bien. Tu ne t'en rends pas compte, mais c'est un grand pas que nous venons de faire."
Elle s'approcha plus de moi et je la caressai pour la rassurer et la mettre en confiance. Après quelques minutes, je lui passai le licou sur la tête et l'emmenai au pré. Rendue là-bas, je la lâchai. Son nouvel environnement semblait l'effrayer un peu. Aussi, il en fit le tour en trotinant et en galopant par la suite. Puis, rassurer, elle se coucha et se roula. De nouveau debout, elle s'excita encore un peu et se mit à brouter. À ce moment, je rentrai à l'écurie. Je fis son box et remplassai la paille par une littière de ripe (brins de scie d'épinette) à l'odeur agréable et de lins chaud, sec et confortable. Je lui remplie son abreuvoir d'eau fraîche et propre après l'avoir un peu frotté avec un linge. Je remplie son ratelier d'un mélange de paille d'avoine, de paille d'orge et de paille de luzerne avec quelques brins de blés. Je remplie sa mangeoire de son complément de moulées et de grains, puis, pour finir, je mis un peu de maïs dans son bol à gâteries. J'ai mis un peu d'insecticide à mouche inofensif pour les chevaux et à l'odeur agréable. Puis, je suis rentrée me reposer un peu. Après environ une heure, je suis allée recherchée la jument qui broutait sur le bord de la porte du pré, et qui, en m'apercevant, m'a lancé un regard de pitié. Apparament, elle était pressée de rentrer. Un petit pansage complet vite fais, puis elle était de retour chez elle. Un peu intrigué par son environnement légèrement modifié, mais apparament, grandement plus confortable. Car elle se précipita et se coucha dedans, l'air épuisée.